lundi 23 novembre 2009

Jeu du Destin

J'ai lutté avec férocité dans les plaines sombres

Avec mes frères de sang, mes frères de mort

Contre des êtres sans familles ni passé, des ombres.


Nous nous croyons invincibles, puissants et forts

Mais tout au fond, nous n'étions que des enfants.

Je frappe de mon épée, le visage se tord.


La bataille fait rage, j'avance dans une mer de sang,

Le fil de notre vie nous échappe à notre insu.

Partout où je regarde, la mort est là, gisante.

Une ombre est enfin arrivée, mon temps est venu.


Ma vision se brouille, je titube, je tombe dans la vase

Le sang coule, la mort vient, la douleur est intense.

La bataille est finie, la main divine ramasse,

Échec et mat, fin de la partie et tout recommence.

mercredi 18 novembre 2009

Émotions

Avant-propos : ce texte fait directement référence au poème les forges de l'univers; voir texte d'avant.


Je me suis souvent considéré comme quelqu'un de rationnelle et logique, capable de faire abstraction de mes sentiments pour analyser les choses. L'abstraction permet d'avoir une opinion plus objective des situations de la vie. Pourtant ma démarche est toutefois différente que certaines personnes qui emploient également cette façon de procédé.

Certaines personnes vont tenter de supprimer cette partie d'eux qu'ils considèrent comme superflu. Je crois que cela est une erreur. Je considère mes émotions comme étant des signaux d'alarmes agissant comme le système nerveux de mon épiderme me prévenant des différences de température (tempérament), de la douleur (psychologique: peur, angoisse, colère, etc) et du plaisir ( joie, calme, etc). De cette façon, j'ai comme l'opinion de deux spécialiste. L'un expert dans l'analyse des faits et la collecte d'information; et l'autre qui fonctionne plus à l'instinct et essaie de comprendre le schéma d'ensemble. Si je n'ai que l'un des deux "spécialistes", je ne réussirais sûrement pas aussi bien à analyser la situation.

Normalement grâce à cette méthode, j'arrive, partiellement, à percevoir, comprendre et prévoir les émotions des autres. La où cela se corse c'est lorsque la peur ou l'amour embarque dans l'équation. Lorsque que l'un de ces deux éléments (parfois les deux) m'habite, aucune observation me semble le moindrement objective. Mon instinct semble détraquer et me recommande toujours la pire des réactions. Pour la peur cela semble un peu normale; notre côté animal, qui nous poussent à la survie, adopte une position défensive de conservation immédiate sans pensée à plus long termes. Mais alors pourquoi l'amour !

N'ayant que ma seul vie comme analyse de cette réflexion, je n'ai toujours pas trouvé le pourquoi. Par contre, j'ai pensé à une solutions. Si les symptômes entre la peur et l'amour sont les mêmes, alors je l'ai traiterai avec le même médicament. Lorsque la peur (ou l'amour) me tenaille et que mes tripes semble convulsé, je dois la regarder en face, l'accepter et l'affronter. De cette façon je contrôle ce sentiments et non l'inverse.

P.S. : Si seulement c'était aussi simple. Ce n'est pas parce que l'on a un plan que cela nous aide à avancé. Prenons simplement l'exemple des meubles IKEA.

mercredi 4 novembre 2009

Poème oublié ...

J'ai ressorti ce vieux poème que je vais partagé avec vous.


Les Forges de l’univers


Je vis et pleure dans cette carcasse de fer rouillé
L’ombre abjecte d’une ère incandescent et grandiose.

Comme tous les hommes, je croyais être le dieu Héphaïstos,
Car cette galaxie j’ai voulu la remanier.

Dans ce Vaisseau d’orgueil j’en ai rogné les ailes.
Comme l’aveugle, je ne voulais croire en la lumière.
Je suis attiré par l’Étoile, j’avais peur hier
Mais, là je ne crains plus d'être englouti par elle.

Tel cilla, elle m’avalera de ces lèvres de feu.
Je ne ferais plus qu’un avec cette puissance avide
Je m’abandonne, cette flamme qui fondra ma chair vide
Et la rempliras de puissance élémental.
Je renaîtrai en Phœnix de feu, de métal.


P.S. Dans le prochain message, j'en expliquerais les raisons qui m'ont poussé à écrire ce texte.